[Cohorte] Skaris (Survivants)

**Ex-Solaris** Ven 28 Sep - 20:12

Le sujet avait initialement été développé par Kerhash, je vous le retranscrit donc ici:

Cohorte : Skaris
Signification : Survivants
Année : 33

Les tensions dans les profondeurs des prisons ophidiennes se faisaient de plus en plus grande en cette année très noire pour la communauté drakanne; les ophidiennes vivaient une année difficile et ils se vengeaient sur leurs esclaves. L’économie Ophidiennes était au plus bas et un virus avait atteint une partie de la population, et se propageait légèrement dans les prisons et les plans de travail. La société était affaiblie de toute part par cette attaque virale, une très grande frustration avait atteint les Ophidiennes; une férocité et une violence de leur part vint s’abattre sur les prisonniers. En effet, les tensions étaient telles, que les Drakans étaient sans cesse battus, les reptiles qui les gardaient captifs ne prenaient plus compte de la santé des reptiles captifs, leur rage était trop grande et ils frappaient avec hargne sur les détenus, mais les Drakans restaient fier et le menton haut devant ces affronts, cependant le soir venu la fatigue les frappait et la nuit était courte; les Ophidiennes les réveillaient à l’aurore. La fatigue et les conditions douteuses dans lesquelles reposaient les Drakans étaient une faille énorme dans laquelle se glissa l’épidémie que les Ophidiennes avaient amener dans les cellules, les esclaves furent frappés durement par le mal, les Ophidiennes s’en mordirent les doigts d’avoir maltraités, par pure rage infondée, leurs esclaves si précieux. Ainsi, ils mirent tout en leur pouvoir pour guérir la maladie, des médecins, des prêtres, des sages faisaient la file devant chaque Drakan pour éliminer le mal qu’ils avaient en eux.

C’est alors que la ponte arriva, les Ophidiennes n’y pensaient plus du tout et même les Drakans furent presque surpris avec toutes les préoccupations qui ne cessaient de s’accumuler. Les geôliers pensèrent rapidement; ayant vu leurs propres nouveaux nés mourir ou devenir inadaptés suite à la maladie, ils ne voulurent donc pas que leurs esclaves futurs naissent, se fassent nourrir et loger en n’accomplissant aucun travail pour que ce soit rentable. Ainsi, la communauté Ophidienne décida de détruire la portée pour ne pas avoir à s’encombrer d’esclaves handicapés. Cependant, les Drakans ayant eu vent de cette rumeur cachèrent dans la paille quelques œufs de la portée à fin de pouvoir sauvegarder certains poupons de celle-ci au risque de les voir difformes ou du moins différents; ils les respecteraient autant que tout autre semblable. Ce qui devait arriver comme prévus arriva, les œufs qui n’avaient pas étés cachés furent détruits; les Drakans durent sacrifier, avec une légère amertume face à l’avenir qu’aurait pu avoir ces poupons, les autres œufs à fin que l’attention des Ophidiennes soit détournée des œufs cachés.

Légèrement attristé par la perte de ces embryons, les drakans se tournèrent vers les œufs cachés et prirent bien soin de ne jamais montrer leur existence aux vils reptiles. Les mois passaient et les œufs semblaient se porté bien, malgré les mise en garde passée des biologistes Ophidiens; le es œufs passèrent donc les six mois dans la paille, bien à l’abri et en parfaite santé. Ces derniers étaient alors sur le point d’éclore et ceux dont les œufs étaient leur première préoccupation se demandait bien comment allait-il continuer de cacher l’existence des poupons, ils ne trouvèrent pas de solution; ils ne pouvaient tout de même pas laisser les bébés dans la paille sans savoir quand leur peuple sortirait de cet emprisonnement. Ils prièrent donc Aeltsis de protéger les bébés et s’en remirent à la clémence relative des reptiles qui ferait un choix sur la survie des jeunes Drakans.

Donc ils patientèrent quelques semaines et lorsque les petits Drakans naquirent à la fin des six mois, les anciens en prirent soin, et encore là comme prévu les reptiles en maîtrise de la situation apprirent la présence des nouveaux nés, mais ceux-ci ne tuèrent pas les enfants, car ils remarquèrent que les bébés ne semblaient pas malformés de la même manière que leurs enfants l’avaient étés, ils n’avaient aucune différence des autres nouveaux nés drakans, mais les médecins se laissaient une petite garde face à ces petits; peut-être étaient-ils atteint du mal sans pour autant que ce soit visible, mais la santé semblait être présente chez les petit et ils ne pouvaient tout de même pas laisser aller de nouveaux esclaves qui paraissaient en santé. Ils attendirent donc quelques années, en les regardant de près.

Les jeune Skaris grandissaient, douze ans avaient passées et leurs écailles n’avaient pas encore poussée, leur croissance semblait être très lente, mais les Ophidiennes voyant leur morphologie relativement normale; les envoyèrent travailler aux chantiers comme les autres Drakans du même âge. Les coups de fouet sur leur peau lisse ne fit qu’aggraver le cas des petits Drakans, en effet ils se virent affligés de nombreuses cicatrices, alors lorsque les reptiles en charges virent cela ils cessèrent immédiatement les coups de fouet et attendirent la première mue. Les écailles poussèrent, mais où les lacérations paraissaient; on pouvait toujours voir des endroits vides dans la carapace drakanne, mais ça n’enleva pas la fierté des Skaris.

Le temps passait et on pouvait voir que les jeunes de la ponte de l’an trente-six étaient plus petit que la moyenne, même que certains de la ponte qui vint après eux. Les biologistes Ophidiens virent bien la différence et entreprirent des études sur ces esclaves, ils en conclurent que le virus avait attaqué leur croissance et qu’ils n’allaient pas grandir et grossir qu’un Drakan normal. Deux ans plus tard on constata que la différence n’était finalement que d’une dizaine de centimètres et que la constitution était légèrement plus petite, mais qu’ils étaient loin d’être chétifs, mais malgré leur apparence d’une différence mineure, ils n’ont pas l’air de renégats; ils sont plus petits que la moyenne de quelques centimètres, ils ont quelques cicatrices, mais ne paraissent pas si différents des Drakans ayant vécus plus normalement durant la période noire ou voir même avant cette dernière.

Enfin, les Skaris étaient persévérants et malgré la grosse charge de travail qui pesait sur eux; lorsqu’ils le pouvaient, apprenaient les rudiments de l’ancienne société drakanne avec les anciens, les valeurs Drakanne, les anciens régimes et plusieurs anciennes histoires de leur belle collectivité. On leur expliqua aussi l’histoire du virus qui les frappa lorsqu’ils étaient encore en ponte et la manière dont la ponte de leur cohorte fut traitée, ils se jurèrent donc entre eux de protéger les prochaines cohortes qui allaient suivre tout au court de leurs vies, que ces dernières soient celles d’esclaves ou de Drakans libres, car leur cohorte était une exemple que la destruction des œufs ne servait à rien. Ils étaient maintenant à treize années passées depuis leur naissance et ils apprenaient bien des choses de l’ancien régime Drakan; Syrkos surtout, le courage, pour cette cohorte était d’une importance capitale, accomplir ses actions et ne pas avoir peur de la mort furent des valeurs presque inculpées à leur naissance, « grâce » aux épreuves qu’ils vécurent suite au virus qui les frappa. La piété, Sakertosk quant à elle ne fut pas innée, mais instruit par les anciens, la foie en Aeltsis vint comme un don pour eux, à travers leurs épreuves ils voyaient maintenant autres que leurs semblable, mais sans du moins que ce soit péjoratif ; l’espoir, car c’est en leur déesse qu’avait prié les anciens pour que celle-ci protège les Skaris nouveaux-nés. Cependant chacun de leurs cotés les membres de Skaris prirent leur voie de pensé tout en étant influencé par Syrkos et Sakertosk.

Sans spécialités quelconques; mise à part leur grandeur et leur constitution légèrement plus petite, cette cohorte ne tend pas à vouloir être martyr devant leurs semblables, au contraire, ils se considèrent égaux et veulent prendre part à la société, cependant le mal d’avoir perdu bien de leurs frères suite à la destruction des oeufs lors de la ponte pose un grand mal en leur cœur, ces jeunes drakans portent cette peine en eux, mais la méditation les aide énormément et la sagesse qu’ils acquerront en vieillissant leur apportera assurément plus de maîtrise, mais toujours ils auront comme but parallèle à leur vie sociale et mondiale, de protéger les pontes et d’aider à ce que les œufs des futurs cohortes soient en santé.