[Cohorte] Kar'Vedda (Sans avenir)

**Ex-Solaris** Ven 28 Sep - 19:55

Le sujet avait initialement été développé par Veleshro, je vous le retranscrit donc ici:

Cohorte : Kar'Vedda
Signification : Sans Avenir
Année : 20

Les Sans-Avenirs.

La Vingtième année d’esclavage était passée, nous étions maintenant à l’aube de la vingt et unième ponte depuis l’asservissement. Les Drakans, bien qu’ayant le moral bas, travaillaient d’arrache-pied afin d’espérer s’en sortir. Cette année-là, la ponte ne fut pas des plus aisée, mais les femelles explusèrent les œufs et rapidement, le semblant de pouponnière installé dans le camp se mit en marche. La portée, rassemblant quelques dizaines d’œufs se rapprochant de la centaine n’était pas des plus fructueuse, mais on s’en contenterait, ici, en prison. L’hiver passé avait été rude et sec. Les Ophidiens avaient connus une années très prolifique, à un tel point qu’ils réquisitionnèrent une partie des réserves de bois des Drakans afin d’assurer un hiver doux à leur poupons. C’est ainsi que, malgré l’entraide renforcée par cet outrage, les femelles gardèrent leurs enfants.

Le jour de l’éclosion, ce fut la stupéfaction. Malgré une majorité de rejetons en santé, certains étaient atteint de problèmes divers, majoritairement de la difformité physique plus ou moins grande, et quelques cas lourds qui ne passèrent pas la nuit, pour la plupart. C’est ainsi qu’après vingt ans d’emprisonnement et d’insolence, certaines femelles avaient mis au monde des créatures maudites, maudites par le règne ophidien. La communauté carcérale n’en fut pas moins chaleureuse. Ces Drakans étaient des Drakans, ils méritaient autant de respect que les autres, malgré leur différences, et devaient être introduit normalement dans la société. Ainsi fut la conclusion du peuple, qui commença à éduquer du mieux qu’il le pouvait les jeunes êtres déformés, et ce malgré la difficulté qu’entraînait l’emprisonnement.

Évoluant dans une cohorte majoritairement en santé, au moins un tiers des jeunes Drakans étaient différents. Ils le savaient, au fond d’eux-mêmes, ils le sentaient. On ne leur cachait pas, on tentait de leur apprendre à vivre avec et de le tourner sous forme d’avantage, mais certains étaient inapte à bien travailler et subirent les remontrances des Ophidiens. C’est ainsi que, sans baisser les bras, mais en tenant compte des vingt ans du début de l’esclavagisme et des difformités étranges pouvant affectées les aptitudes au travail qu’imposaient les Ophidiens, on appela cette génération la cohorte des sans avenirs.