Kerushir Yshoris [bg]

J’y suis né et à jusqu’à présent y ai vécu. C’est une pierre qui n’existe que dans les rêves. Certains fous la dirait précieuse. je suis fou. Son éclat s’efforce de nous rassurer et j’y crois. D’un reflet azuré, d’une essence translucide, elle nous guide et veille sur nous. Cet endroit perdu ‘’entre terre et mer, où le temps c’est arrêté à zéro’’.

Depuis mon plus jeune âge j’ai appris à y vivre, figé entre deux secondes. Au travers d’une horloge qu’on à cassé, se dresse un paradis à la hauteur de ce grain de sable qui ne glisse plus. Parcelles d’histoires entre une aiguille qui tourne à contre-sens et la tranche d’un trop vieux livre. Étrange ? C’est pourtant là que j’ai grandit.

D’une éducation construite au quart de tour de lune, mes iris ont dinés au buffet du savoir depuis près de toujours. Et mes apprentissages ont dérivés d’un acre ou deux vers ce qu’on peut appeller l’ivresse de la magie. Cette effervessence éternelle qui ocille entre une parole dite à la hausse et la concentration du charpentier. La précision d’un ciel d’orage et la justesse de son tonnerre. Le mystère du pourquoi, du comment et l’irréversible intention de le découvrir.

J’ai appris à serpenter ces passages sinueux, passant le plus clair de mon temps à rêver. Épris entre une poésie tablette d’un rayon qui tangue et une nouvelle découverte machinale. La tête arquée vers ces oeuvres, après tout, elles méritent bien que je m’y glisse. Que je devienne l’un de ces personnages que je lis, l’un de ces inventeurs érudits. Grattant les mots d’une main, buvant les étoiles de l’autres. Je pourrais presque vous réciter leurs mélodies, seulement en glissant un doigt sur la reliure qui les adossent. Dans cette danse, j’ai écoulé lentement les premières années de mon existence. Voguant sans figure de proue, à la dérive entre deux monde. Et j’y suis maintenant arrivé. Cet instant précaire entre un avenir incongru et ce passé qui m’était dû.

J’ai tellement lus sur eux, je les connais par coeur. J’ai fais trois ou quatres milles poses, entre deux virgules, gravant dans ma tête; leurs physionomies, leurs croyances et toutes ses images qui ne veulent me quitter. Je sens que l’heure arrive à pas de tic, parfois de tac. L’aurore d’une mission se dessine sur les lèvres du ciel et je crois que...c’est effectivement ma seconde. La seconde qui porte mon nom, le temps ma voué sa grâce pour m’offrir cet instant. Celui où je me suis levé, empoigné ma petite besace d’une main et fait un pas vers le nouveau monde...

[...]

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L’infini du temps, l’effervescence d’un instant passé entre deux éternités. La grandeur de cette étendue noir, innondé de tout ces rêves muets. Ces songes éphémères qui guide une vocation, un triste espoir, un petit bout d’existence. Mon bout d’existence. Vois, cette faible lueur qui ocille au détour d’un sentier lacté; sa révérence est moindre, mais à ceux sâchant l’ouvrir, ce pesant coeur, seront étreint d’une lente et vide mélodie. Celle même qui berce les fondements d’une futile croyance ou d’une valeur oubliée. Quand les nuages ont quités l’évidente évidence, les tissages des cieux m’ont parru bien plus merveilleux....

J’ai dégagé mon oeil droit lentement de l’appareil me permettant d’observer les étoiles, et me suis mis à penser...

-D’un monde qui tangue, serions-nous, en quelque part, un pont essenciel entre deux rives ? Les acteurs de ce théâtre invisible, notre scène se joue au revers des rideaux. Sur une planche qui ne grince plus. En fait, mes textes ne sont peut-être pas écrits; je suis donc improvisateur de ces actions qui forges une parcelle de monde...

Recroquevillé sur moi-même, roulé dans mes pensées. J’étais accroupis là, veillant d’un oeil clair sur les étoiles. Tu sais, celles qui meurent sans aucun bruit, celles qui poussent les rêves à s’envoler au delà de nous.

(...)

Et il y a cette force qui me guide, la force du temps et de l’évidence. Les grains de cet éternel sablier portent un message. Chacun d’eux, glissent entre ces vaines secondes et poussent l’inconcret à s’y former. Le temps devient palpable, sur la tranche d’une anodine minute, d’où l’on peut voir tout l’éclat de l’univers.

-Et j’y suis, debout sur la paume de mon existence, écrasant les pages d’une histoire qui m’est dédiée. Aurais-je quelque chose à accomplir parmis eux, une virgule à tracer dans les songes des autres. Je ne serai jamais d’étoffe d’héros, mais mon nom sera, oserais-je rêver, gravé dans la marge de leurs pensées...

Je pose à nouveau mon oeil sur la lentille me permettant de voir les cieux, et je m’y perds...

Je crois bien que tu as raisons, je vais modifier. Par le passé Shu n'avait pas noté ce point ^^ Je crois que je me suis effectivement trompé Et merci pour ta remarque !