Drekkar Burskal

Drekkar naquit à l’an 3 avant les invasions ophidiennes, cette année associant ce qu’il était et ce qu’il deviendrait, à une cohorte difficile et brutale du nom de Bruskal. Né Sharkosks, ce n’est qu’à la suite de ces terribles afflictions qu’on été l’esclavage et l’arène à son peuple, que Drekkar et ses pairs eurent comme diminutif un nom de cohorte aussi dur et froid que l’acier, Burskal.

Son enfance ne se déroula pas d’une façon si différente des autres de sa race. Dès sa naissance, sa lourde et solide corpulence lui amena de nombreux avantages. Que ce soit des guerriers de la cité ou de ses tuteurs, son physique imposant en très jeune âge allait très probablement lui être bénéfique au temps venu. Malheureusement, ce n’est que sous la domination ophidienne et l’esclavage que Drekkar démontra ses capacités physiques hors du commun. À 16 ans, sa masse musculaire avait atteint un summum relatif pour son âge. Après toutes ces années de dur labeur et de châtiment physique, Drekkar avait endurcit cette masse à même les coups de bâton et de pioche contre les parois solides des sous-sols de la grande-ville. Ce bouclier de chair et d’écaille d’un mètre en son dos, raison à laquelle sa stature flanchait durement vers l’avant, révélait cette musculature constituante de son corps, mais aussi de son esprit. Malgré le peu de temps passé sous le régime éducatif Drakan, Drekkar affichait toujours un calme exemplaire taché d’un sens du travail acharné. Cette sagesse, caractéristique des Drakan, lui conféra l’acceptation de son dur travail. Jamais n’aurait-il levé la main contre un garde armé, et encore moins sans arme. Cet accord envers l’esclavage venait de la sage décision divine, un emblème de la société d’esclave Drakan, spécifiant qu’à chaque victoire se trouvait un vaincu. Au feu de l’action, seul la volonté divine, pouvait véritablement arbitré d’une façon neutre et ériger un vainqueur. À cette vision, frapper plus fort à la pierre à la suite d’un coup de fouet n’était que plus sage. Étant vaincu, il était de son devoir d’aider et d’appartenir au Ophidienne.

Les évènements suivant son seizième anniversaire ne sont que faiblement relatés. Certes, ces années difficiles au plan moral lui confèrent la capacité de combattre lorsque vint les spectacle sanglant de l’arène. Évidemment, ce scénario détruit l’estime de Drekkar envers sa race et ses semblables. Non pas qu’il les méprisait, au contraire, il voyait en lui un gladiateur moral, ou encore un bourreau, sans aucune justice propre. Le fort vivait, alors que le faible mourrait. Est-ce que sa dure constitution lui valait une raison de vivre devant la mort ? Assurément pas, mais lors du combat, elle lui procurait la chance de résister aux coups et d’encaisser divers supplice. C’est donc durant ces temps que Drekkar, l’épée souiller du sang de ses propres frères et sœurs, comprit qu’il n’était et ne serait jamais comme ses semblables. Ces évènements ne pouvaient que laisser cicatrice et blessures au cœur comme à l’esprit. Par contre, différent s’insinuait nullement éloignement, car c’est avec les Drakans qu’il désirait vivre et combattre côte à côte. Que les châtiments qu’il est pu infliger à d’autres puisse un jour lui servir en protégeant ses semblables. De ce principe, Drekkar y vu la justice.

L’événement de la fuite vint ensuite. Comme ses quelques semblables, il fuit la misère de l’arène et rejoint une communauté Drakan qui au préalable lui avait déjà enseigné les rudiments manquant des valeurs de sa nation. Il y découvrit l’histoire et le lien de la force mystique qui l’entourait, le mystère et sa force qui en résulte. Lâchant les armes pour les grimoires et le savoir, chaque journée parmi les sages le faisait vieillir d’une centaine d’autre. De l’allure bestial, il acquît les savoirs profonds du respect ainsi que de la reconnaissance, mais aucun livre ne pouvait le protéger de l’arme qui le tuerait. Il reprit alors l’entraînement et jura allégeance à la Sharkass, ce mouvement d’élite qu’il souhaitait rejoindre au moment venu. Des épées qui avait fait couler chaques gouttes de sang de ses propres frères et sœurs, il allait maintenant l’en empêcher de la même façon qu’il l’en avait appris, par un calme exemplaire taché d’un sens du travail acharné.

« Que la neutralité règne en se monde perfide, pour que jamais plus n’arrive à quiconque les évènements qui ont fait de moi ce que je suis devenu. Sous le règne du grand Kronos, je lève ce bras que j’ai si souvent abattu. »

Les évènements précédents avaient forgé le caractère de Drekkar, à savoir que la défense de son peuple valait toute les peines du monde, tandis que son enseignement l’opposait à une doctrine plus complexe. De cet événement, Drekkar y comprit sa réelle complexité :

« À peine Drekkar avait-il finit sa lecture qu’il reprit l’épée dont la garde était modelée à sa main. S’exécutant de coups secs et précis aux flancs d’une cible invisible, il entendait les autres Drakans à l’ouvrage intellectuel clarifier les différents aspects plus ombragés de leur lecture. Certains approchaient les évènements historique du pacte de sang ou encore de la première grande bataille contre les ophidiennes, tandis que d’autres, plus à la tâche, relataient d’une façon plus philosophique les aspects cruciaux de leur code de conduite.

- Quels sont les valeurs primordiales de notre code de conduite ? dit alors une voix plus grave provenant d’un Drakan en charge de l’éducation de ces plus jeunes Drakans.

Bien que la question n’ai pas été posé directement à son attention, le silence des autres Drakans à sa suite et leur regard improbateur avec celui de l’aîné en direction de Drekkar, nécessitait une réponse de sa part.

- La loyauté envers son peuple, le respect envers tout les êtres sur son passage, la réflexion de ses gestes devant l’équilibre, son courage face au danger, l’honneur de sa réputation, le sacrifice de soi, la force mystique existante et …

À cet instant, Drekkar arrêta de pourfendre l’air de son arme.

- La piété et l’équilibre absolue devant les forces de Kronos. Finit alors Drekkar.
- Et cet équilibre, à laquelle des valeurs de Kronos crois-tu pouvoir l’associé ? Lui demanda ensuite l’aîné.
- Au respect de toute chose étant égale à celle qu’on se porte. Répondit aussitôt Drekkar.

Un léger silence suivit alors la réponse.

- La réponse est fausse. Répondit alors une troisième voix.

Il se prénommait Kalasth, de la même cohorte que celle de Drekkar.

- Seul un Drakan suivant la mort ne répondrait pas « la peur ».

L’aîné regarda alors Kalasth d’un regard interressé et lui fit signe de continuer.

- La raison est la chose qui fait de nous des êtres pensant et donc penseur. Nous enlever cette faculté ferait de nous de vulgaire bête tel nous étions autrefois. Faisant fie des valeurs primordiales que Drekkar à antérieurement nommés, mais aussi pour l’équilibre inhérent de tout ceux et celle vivant au delà de notre entourage.

Ces simples mots firent comprendre à Drekkar une fatale vérité, celle de la peur. La réelle équilibre telle que Kronos prônait était à tout du moins impraticable. Seul un respect d’autrui, mais aussi de leur destinée, tiendrait cet équilibre à toute fin pratique. Son histoire vécue à l’arène lui avait montré qui devrait défendre son peuple jusqu’à la mort, tandis que son histoire Drakanne à vivre lui montrait d’aider ces peuples à atteindre cette destinée. Par son arme, devant dignité et respect, il se devait de respirer la voix de Kronos en ce sens, il se devait donc d’honorer sa lame. À cet instant, Drekkar mit son arme à son fourreau et retourna s’asseoir parmi les siens et s’attabla à cette troisième valeur de Kronos qui le pousserait à une vie plus saine, la soif de connaissance.

Il absorba alors des volumes entiers quant à la démocratie Drakanne de Sakertosk et sa vie de messie. Il y découvrit une voie bourrée d’embûches et de courage, que ce soit des évènements du pacte jusqu’à l’épisode de la faille. Ce qui devait s’en tenir était de taille. Toute sa conception du bien et du mal devait changer, que même dans l’ordre ou le chaos, un équilibre prédisposé par la destiné était posé. Que même dans l’épisode de la corruption de son propre messie, cette destinée devait plutôt être acceptée qu’être conscrit.

Perfecto

Omg moi qui me demandais pourquoi il était en post-it.

Mon dieux ! Sa fait loin tout sa! J'epsère Drekkar que tu prolongera la vie de la Cohorte des Burskals! Si tu es toujours là, lâche pas!