Cendres

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:47

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BG Neesh'Xull’Thyss (anciennement Azyllian'Aeva)
Dit Cendres

Le cimetière du cloître dans la neige, peint par Caspar David Friedrich en 1817-1819

Le blizzard vomissait ses nuées de flocons, de milliard de spores incolores stérilisant terre et mer par un étouffement de couleur lait caillé. Lieux désolés où se déversent sans cesse les viscères lactés des cieux ennuagés.

Assujetti à la violence des éléments, les flots océaniques ne berçaient nulle vie et le sol demeurait toujours infécond. Un territoire effroyablement virginal, où nul souffle d’Âme ne parvenait à s’extraire de la densité neigeuse… Nul souffle, mis à part l’assourdissante mélopée des déchirements du firmament céleste.

Enfouie sous ce tumulte sempiternel, se dressait esseulée, la dernière demeure d’un mortel. Couverte d’une imposante bière d’obscur granite, l’atmosphère viciée de la sépulture demeurait plongée dans un pesant silence. L’espace funéraire scellé hermétiquement se présentait comme une alcôve au milieu d’un enfer de glace et de givre…

…Qu’un Être avait adopté comme paysage funèbre et résidence de son repos éternel. Sans doute un ultime et funeste choix d’un Esprit tourmenté, embrassant définitivement la solitude mortuaire par un isolement de sa dépouille des plus radicale. En quelque sorte, un fantasme dément, où la folie serait une peste ou un choléra d’une contagion dramatique, dont il faudrait par nécessité placer les cadavres d’aliénés dans une quarantaine éternelle. « Triste fin pour un triste sir » dirait-on…

Pourtant, les mains décharnées du Créateur oeuvraient déjà dans l’ombre infecte du sépulcre : caressant de leurs doigtées émaciées la chair bouffie, et assemblant les esprits du défunt. La dextérité de ses phalanges s’exerçait à la lueur de l’obscurité, délicatement maternelle et pourtant fermement paternelle !

Peu à peu un timbre silencieux berça de mille murmures l’Âme perdue. Et lui compta l’oubli, et la futilité des souvenirs de la condition de mortel.
Puis, brusquement le Triple renoua l’Âme à son Corps arrachant ainsi un cri dans la Nuit Eternelle… Psyché et Carna ne s’accordaient que laborieusement : Effrois, Spasmes et Convulsions furent les aberrantes progénitures de cette union nuptiale…

C’est alors qu’enfin, dans une ultime pointe de douleur, le nouveau-né Neesh’Xull’Thyss parvint à s’extirper de sa torpeur jusqu’à la conscience. L’esprit oxydé par la souffrance de l’Eveil, une rage incontrôlable saturait ses pensées. Ses fluides cérébraux lui semblaient dissoudre chacune des parcelles de l’Âme, dont il sentait qu’elles même implosaient.

Il se débattait comme un dément dans son cercueil capitonné, se cassant les ongles en griffant les parois de granite, se lacérant les entrailles pour tromper ses souffrances… Ses yeux lui semblaient vouloir jaillir de leurs orbites.

L’ensemble de son corps expurgeait de tous ses organes un vide profond, un manque de plus en plus cruellement discernable… Une pulsion dévorante qui lui rongeait déjà l’esprit, mais qui s’offrait comme indubitable évidence : une inextricable faim et soif de substance vitale s’était emparée de son être, dès sa renaissance…

[…]

Une évidence allant peut être trouvé satiété, de puissants coups de bottes martelaient l’épitaphe de sa demeure… Un bruit survenu comme le puissant écho d’un gong dans une nuit sans fin !

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**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:48

Encore harassé(e) par des heures de sculptures, les mains parsemées d’écorchures et les cheveux empoussiérés, mais bien reposé par un sommeil ou une méditation réparatrice, peut être vous vînt à l’esprit de contempler votre travail achevé…

… Vous fûtes alors surpris de voir votre atelier évidé de sa sculpture funéraire. Il paraissait que le commanditaire, Azyllian’Aeva, l’eut embarqué dans la plus grande discrétion. Du sarcophage et du Nargolith ne restaient que des traces poussiéreuses et une lettre noircie.

Sans vous en rendre compte brusquement, une sinistre intuition vous traversa l’esprit… Comme si, vous présentiez déjà que l’inéluctable raison de votre commande macabre allait dévoiler sa charge tragique.

Ce fut sans doute d’une main fébrile que vos doigts s’emparèrent de l’artefact manuscrit. Vos yeux exorbités purent lire :

Ma Chère Ame
Mon Cher Xhilyan

Manen,

Troublé(e) sûrement votre âme l’est,
Ma dernière victime fut moi-même.
Avec elle disparaît tout ce que je suis…
Tout ce que je fus.

Désormais,
Et pour toujours ce qui fut mien est votre.
Tel est l’esprit testamentaire…

Azyllian’Aeva

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:48

De temps à autre, des cryptes obscures ou des caveaux poussiéreux, émanent des notes et chants obscurs :

Je fus les Cendres de moi-même,

J’eu brûlé les mots que je suis, et jamais plus ils ne furent poncées par quelconque entité… Car « qui connaît les mots connaît les choses » (et les êtres), hors nul ne peut prétendre cela de moi : je fus et suis créature inconnue et méconnaissable.

Ma psyché s’est décomposée dans les ruines d’un passé fragmenté, mes entrailles s’immolent d’un futur déjà condamné, et mes pensées sont déchirées entre ces deux temporalités. Maudit à jamais, prisonnier des trois temporalités, j’erre dans l’éternité.

A l’image de mon entité, je suis celui qui ne porte pas de nom, l’inconnu, le paria, l’étranger, l’on m’affuble déjà de quelques sobriquets : « La Ruine », « La Décadence », « Sans nom », « l’Ineffable »…

Je ne suis que les Cendres de moi-même…

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:49

Tel une ode obscure, on entendait dans le Qar'Tagh, la projection des échos d'un long râle.

Chhuuut, taisez ces mots, taisez ces choses ! Elles ne signifient rien pour moi !

Laissez les moi sculpter leur formes délicieuses, dessiner leurs contours délicats et peintre leur couleurs sensuelles…

Ne les sentez-vous pas s’animer d’une énergie malsaine ? Je les sens battre sous la paume de ma main, ce n’est pas un battement de cœur, non pas ce pâle signe vital ! Non, c’est la grâce du Démiurge, celle qui donne le souffle, l’esprit, la force, la puissance et la tiédeur de la mort…

Voyez cette créature sortir de terre, admirerez sa chaire encore dévorée par la vermine… Saisissez l’émerveillement qui vous glace l’âme, imaginez toutes les promesses que recèlent ce processus contre-nature.

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:49

Par quelques courants d'air diverses notes virevoltes dans les allées de la nécrople. Vestige d'une idylle démente quelques pensées s'égarent sur le papier :

Parfois, où plutôt très souvent, il m'arrive de faire des rêves d'apocalypse... De doux cauchemars que j'imagine tel un peintre : de magnifiques tableaux dont les couleurs s'étaleraient en de magnifiques teintes accumulées, formant de ci-delà de joyeuses croutes picturales. Un peu comme ces comme ces charniers dont les cadavres flasques et spongieux composent un étrange tableau, où les roses charcuterie se fondent avec les bubons jaunes "caca d'oie", ou encore tranchent avec les bleux maya des systèmes sanguins...

Quelques fois, il m'arrive de me voir plutôt comme un sculpteurs : donner corps à une matière, l'agencer dans la délicatesse, le raffinement, afin de permettre aux ombres et aux lumières de venir se briser sur cette forme si dépravée de perfection charnelle. Une perfection qui serait une éloge à la non-vie sans cesse renouvelé...

A que de plaisantes perspective, et je me...

[...]

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:50

Ineffables Confessions

Jamais je n’ai vu de plus beau spectacle que l’épanchement éclatant d’une plaie rubiconde offerte à la luxure de mon esprit. Ainsi, mon être lascif s’adonne à la perverse immolation de mes insatiables émotions, et mes pensées oxydées par le bouillonnement de mes sens ne parviennent à la raison. Esclave de mon ivresse, je sens monter en moi une ardente ulcération, une soif implacable qui ne peut se contenter de la jouissance esthétique seule. Mon vice ne peut simplement goûter d’un regard, il faut qu’il explorer de toute sa pesante matérialité le subtile et convoité cruor. Et ce, jusqu’en assimiler la moindre incandescence écarlate…

Oh ! Malheur à mon âme, moi qui cède au charme lancinant de la douce liqueur incarnate, elle qui coule de la chaire vitale. Me voilà déjà contre mon gré, à inscrire sur le papier, l’ignoble confession de toute la dépravation de mon esprit. En effet, je me complais dans le stupre, et ne peux m’empêcher d’exhorter dans un râle éhonté :
« Oui, j’aime cette sève suave, qui suinte de la chaire des mortels à la moindre caresse exaltée… Et, j’use, j’abuse de toute mon inventivité créatrice afin d’assouvir mes inavouables penchants »

Ainsi donc, j’ai conçu à l’usage de ma lubricité croissante, un délicieux outil me permettent d’injecter ce feu vermeil à l’intérieur de mon corps. En effet, par un dispositif greffé à la moelle épinière de mon échine, et avec l’aide de seringues, je suis parvenu à synthétiser le sublime sérum dans mon organisme. Au risque d’être vaniteux en m’autocongratulation, je ne puis que me régaler d’une telle originalité de ma part, la sensation de cette chaleur qui s’empare de tout mon être est si douce et si voluptueuse qu’elle vaut bien tout les sacrifices de mortels du monde.

Mais, à votre plus grand dégoût, où pour votre plus grande jouissance sadique, cher lecteur, ma créativité malsaine ne prend pas fin au bout de ses lignes. Mon intelligence amorale est déjà en quête de nouveaux plaisirs interdits, et déjà quelques esquisses créations futures bouillonnent dans les abysses de mon esprit… J’ai déjà espoir de parvenir un sombre jour prochain, à m’implanter de mignonnes canines artificielles !

Bien à vous, mon confesseur….

Le Vicomte des Cendres

Spoiler:

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:50

Il y a certaines pensées, qui dès lors qu’elles sont conceptualisées une première fois, ne se contentent non pas de s’incruster dans les profondeurs de votre psyché (tel une sangsue agrippée à son hôte), mais de fusionner ou pire d’assimiler votre esprit. Laissant ainsi votre entendement dans un état magmatique, et réduisant votre système cognitif en bouillie infâme. Telle une âme égarée, votre obsession focalise toute votre énergie sur cet unique objet de désir, réduisant à néant toutes vos autres facultés intellectuelles. Vous sombrez dans un espèce d’état amoureux, votre psychisme lourd et oxydé s’enfonce dans une frénétique torpeur, votre objet tant convoité ne cessant de se manifester en vous. Vos pensées-objets ne reculent devant rien pour provoquer votre déchéance cognitive, tantôt elles emploient la métaphore de la course hippique (tournant sans cesse dans votre esprit) tantôt empruntant les traits glacés de l’iceberg (disparaissant sous un firmament aqueux pour mieux rejaillir). Peu à peu, sans crier garde, si vous avez de la chance, vous vous trouverez hanté par une obsession primaire, vous transformerez comme un de ces fougueux hastanes : toujours en en rut, les nerfs à vif, prêt à vous jetterez à corps perdu à l’accomplissement de votre pensée-objet (ici, chez la race hastane, en l’acte bestial de la copulation, la libido sexuelle étant la seule pensée-objet dont peut faire preuve ce peuple)…

[...]

Le Feu Marche avec Moi !

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:50

Les Épouses de Erl’Zitch’Tiith

Suite à une calamiteuse chasse aux Trolls des Glaces, le Vicomte des Cendres revint en un tas d’os broyés, n’ayant que comme seul souvenir de ce désastreux évènement, un étrange parchemin :

Loin des confins de la Civilisation, quelque part perdu dans l’Archipel Gellé, année de grâce …, aux calendes des Abysses.

L’horizon se lève, et je sens lentement le crépuscule de ma vie approcher, mon corps se transie déjà de ce frisson glacé, de ce que beaucoup on nommé : l’haleine givrée du « Baiser de Mort ».

Cyniquement, l’astre diurne pourtant, parvient à percer de ses pales reflets l’étendu brumeuse des ces Terres Enneigées, parvenant à peine à réchauffer mon membres frigorifié. Etalé contre le garde fou d’un chariot, las et pensif je plonge mon regard dans les profondeurs immaculées, et me remémore les instants passés dans la voie damnée que j’ai emprunté.

En effet, comme bien des villages et cités, la Grande Peste vint aux portes de ma contrée, menaçant de sa présence fétide l’entièreté de la population : du pauvre mendiant, au riche noble que je suis. Personne n’était épargné. Ainsi, par une malheureuse fatalité, je fus parmi les premières victimes du fléau qui venait de s’emparer de notre contrée.

De par mon rang, je fus diagnostiqué alors que l’affliction demeurait dans un état larvé, c’est pourquoi je pu cacher aux yeux de tous l’immondice qui germait dans mes entrailles.

Je ne pouvais me résoudre à rester dans une cité déjà condamnées, je ne voulais voir mes biens, mes femmes être gâté par la vermine infâme, voir leur visage tuméfié par le masque bubonique… Je ne pourrais supporter leurs cris horrifiés lorsque mes pustules viendront à exploser… Je vomissais déjà les effets putrides du fléau qui m’affligeait !

Ainsi, je pris soin d’ordonner à mes valets de préparer mon exil, ce afin « de m’éloigner de la ville pestiférée », ville qui succomberait prochainement à la décadence funeste. Pour tous, la destination s’avérait être claire, et salvatrice : partir le plus loin possible des lieux maudits par la Grande Peste… Pour moi, il s’agissait d’un tout autre voyage...

Réunissant, l’ensemble de mes courtisanes et quelques uns de mes serviteurs les plus dévoués, je pris la direction de l’Archipel Gellé, lieu enclavé, vierge de toue civilisation… Parfait pour des funérailles….

Dès que je fus arrivé dans ces Terres de Glace, je congédiai tous mes sujets, à l’exception des créatures qui peuplaient mon harem. Puis, au chaud dans une de mes résidences d’hiver, à la faveur de l’astre nocturne, je m’adonnai à des noces macabres avec l’ensemble de mes courtisanes.

La nuit fut longue… A l’aube, lorsque je quittai le chalet d’hivers, il ne restait que cadavres et bâtiments en proies aux flammes … Aucune de mes amantes ne survécu à cette nuit de massacre…

Désormais, de mon existence, il ne reste plus que ma vie à supprimer… Mais, cela, ce n’est pas moi qui m’en chargerais…

Erl’Zitch’Tiith

Depuis lors, le Vicomte prétend avoir aperçu dans les entrailles de ce testament : « l’écho de destinées entremêlés ».

Voilà maintes lunes que de sinistres liches à la démarche gracieuse, aux ondulations subtiles et décharnées suivaient le Vicomte dans ses pérégrinations mortuaires. Ses suivantes macabres, ou "fiancés", pouvaient être dénombrées en quatre entités distinctes... Certains noms filtraient de leur silencieux voile funéraire : Zophïa'Sha, Chaïna'Sha, Veïra'Sha, ainsi qu'une inconnue... De toute évidence, aux apparats délicats qu'elles arboraient, ces femmes-liches furent toutes de hautes-aristocrates.

Personnalités discrètes, seules leurs foulées d'outre tombe profanaient l'inaudible murmure de leur lèvres...

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**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:51

CruciMétempsycose

Préambule HRP

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Introduction

Voilà déjà bien des années, peut être des siècles, que mon esprit s’évertue à percer un des plus étranges secrets des savoirs oubliés : la CruciMétempsycose. Je ne compte plus ni les grains de poussières accumulés dans les fibres de ma toge, ni le flots de paroles échangés avec les âmes égarés peuplant ce monde et l’au-delà…

Cependant, à force de patiente persévérance le secret s’est fait confidence. Et à ma grande stupéfaction, mes travaux abyssaux m’ont fait découvrir une étrange spiritualité, le genre de celle qui sublime l’esprit et la chaire par la peine et la douleur.

Ainsi, il me tarde d’accomplir ce pourquoi mon esprit s’est embrasé, et de toucher à la transfiguration de ma psyché ; au risque de me perdre corps et âme dans cette entreprise démentielle. Mais le péril de ma damnation vaut bien le nouveau champ de vacuité qui peut s’offrir à moi…

Théorie

Bien des suaires de mystères planent sur la CruciMétempsycose. Ce rituel d’une extrême violence est souvent perçu comme le paroxysme de la cruauté et de l’horreur de l’Art Nécromantique. Cette étroite considération de l’opinion des petits esprits peut, en effet, se comprendre par le fait même que le nécromancien risque de perdre l’âme dans un océan de douleur, au risque de parvenir à la sublimation de son être, tout comme à sa perte la plus totale. Nombreux sont les écrits des observateurs qui témoignent de l’extrême malaise accompagnant la vision de l’agonie d’un crucifié. On prétend que les cris du suppliant ne sont que l’écho des âmes tourmentés du Qar’Tag, que son asphyxie suit le souffle de Kalos, et que ses convulsions sont animés par le flots des esprits égarés de ces landes.

Trèves d’épanchements mélancolique, il me tarde de décrire la logique implacablement cruelle qu’use la CruciMétempsycose.

Le rituel de la CruciMétempsycose repose sur un principe cruel, mais au combien transcendant : le fait de mourir libère une certaine quantité et qualité d’énergie, dépendamment de la mort, celle-ci peut être utilisée par la suite par le nécromancien. En d’autre terme plus le trépas est violent et l’agonie douloureuse, plus l’énergie négative sera puissante. Ainsi, une mort rencontrée dans un sommeil profond ne libérera qu’une infime quantité d’énergie, alors qu’un suicidé décédé par strangulation de la corde à laquelle il s’est pendu (au lieu de par la rupture des vertèbres cervicales) en développera une quantité exponentielle.

Lors de la cérémonie de la CruciMétempsycose c’est la mort même du nécromancien qui est utilisée pour lui faire accéder à un nouvel état de conscience. Pour ce faire, est utilisé une des méthode de mise à mort des plus raffinée : le Crucifiement.

Cette méthode consiste à fixer le nécromancien bras écartés et pieds joints au moyen de clous maudits, sur deux poutres de bois d’ébène montées perpendiculairement (On notera que les clous maudis sont d’une importance extrême, puisqu’ils ignorent l’intangibilité des corps propre aux diverses formes Mortanyss, ainsi par ces clous les non-morts deviennent autant sujet aux tourments corporels au les mortels).

Ce n’est qu’une foi clouée sur la croix, que lentement, mais sûrement survient la mort par asphyxie. En effet, dans la position du crucifié le poids sur corps repose sur les mêmes muscles qui assurent la respiration. Pour éviter d’étouffer trop rapidement, le nécromancien peut se soulever sur ses pieds, mais subit une nouvelle douleur montant de la plante de ses pieds jusqu’à son échine. Ce n’est qu’après avoir pu constater toute la vanité de vouloir résister au supplice, que le nécromancien s’abandonne à la mort.

En suite, les serviteurs du nécromancien retournent l’âme démente vers son corps, en usant de l’abondance de l’énergie entropique jaillissant de la dépouille : c’est la Métempsycose.

Quatre jour plus tard, le non-mort s’éveil de nouveau, encore marqué par ses quatre stigmates, et sent en lui une soif dévorante… Comme si il devait étancher le sang qu’il avait versé durant sa CruciMétempsycose…

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:51

Pratique

L’If Sanglant

Arbre mystérieux regorgeant milles secrets…
Défendez vous, vous Mortels de vouloir les percer,
Votre curiosité sera votre linceul !

Végétal morbide, quintessence de la flore du Mortulum…
Ses racines boivent au suc même de la vitalité,
Le génocide est son terreau !

Sa sève a la douce et aigre saveur de la ciguë…
Elle entraîne vos entrailles dans une danse compulsive,
Et les dissous de ses sucs !

Ses fruits d’un rouge écarlate portent les graines de sépulcres…
C’est dans la moelle de votre échine qu’ils s’épanouiront,
Distillant de votre vitalité sa subsistance.

Comptine Mortanyss anonyme

L’If Sanglant se dresse à notre vision comme un végétal bien inquiétant. Sa longévité se perd au travers les ages, sans doute est ce une espèce Immortelle. Son tronc d’un obscure vermillon ne reflète que les lueurs blafardes des candélabres, ses feuilles en forme d'aiguilles suppurent sans cesse d’une sève aux éclats carmin. Ses fruits quand à eux, d’un rouge palpitant possèdent la sensualité de lèvres féminines, et d’ailleurs, leur baiser est tout aussi toxique. Pourtant, ses baies ne sont pas aussi redoutables que ses racines, en effet, telles des serres, elles s’emparent des cadavres encore chauds pour les vider de leur substance vitale. C’est sans doute, ce régime sanglant qui permet à son bois d’être aussi résistant que le métal, tout en gardant la porosité d’une éponge.

On raconte que l’If Sanglant serait la création de Kalos, lui-même, où du moins d’un de ses plus proches hérauts. Il s’agit sans doute de l’expression d’une poétique typiquement Kalossienne, consistant à détourner le symbole de la Nature, de la fécondité et de la Vie qu’est la Flore, pour en faire une œuvre d’Art contre-nature, éternellement stérile, et métaphore de la Mort. Voilà pourquoi l’on attribut maintes faculté à ce Végétal Stérilement Macabre. Il serait donc, l’un des ingrédients les plus prisés en nécromancie si il n’était pas aussi rare.

En effet, il est probable que dans sa jalousie chronique, Aeltisis aurait fait détruire la plupart de ces Arbres Sacrés, furieuse d’avoir été blessée dans sa vanité. Désormais, il ne reste plus qu’un spécimen, vestige d’époques antédiluviennes, il trône désormais au sommet du Sanctuaire du Trois Fois Cillias. Son feuillage profusément séculier, inspire de sa splendeur et de sa sagesse latente, le culte de Kalos.

Il n’est pas rare d’entendre parmi les grincements de branches, d’inaudibles voix éthérées psalmodier des mystères ancestraux.

Douleurs et Allégresses tels deux maitresses ne forment qu'un, et c'est sur ce bois d'If Sanglant que je les clouerais à jamais...

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:51

Spoiler:

Dans un Ultime Baroud d'Honneur les essences de l'âme du sieur Friedrich Wilkenjorn furent consumés, sur l'Autel Glorieux de la CruciMétempsycose

Friedrich Wilkenjorn

Autrefois, lorsqu’on le comptait encore parmi les vivants, Friedrich Wilkenjorn s’avérait être un paladin et inquisiteur d’Odeon respecté de tous… Et ce malgré le fait que sa verve incandescente soit à l’origine de bien des craintes et bûchers encore fumants.

On prétendait le sieur Friedrich Wilkenjorn doté d’une clairvoyance inébranlable, les impurs et cœurs noircis tremblaient à l’évocation de son nom. Il possédait, disait-on, le don de percer les âmes d’un simple regard.

Et d’un subtile plissement de ses sourcils, il statuait du salut d’une personne : son seul œil officiait comme enquêteur et tribunal. Seul, il « purifiait » sans relâche la populace hastane de multiples « purges », au grès des holocaustes journaliers… Toutes les terres d’Odeon refluaient l’acre odeur de la chair carbonisée, pourtant jamais Citria ne connu de plus bel Age d’Or de la Foi.

Cependant, la solitude appelant une dangereuse misanthropie, où peut être serait ce la contemplation de l’étendue de la médiocre perversité de l’humanité, l’Inébranlable Friedrich Wilkenjorn perdit sa faculté de juger. Personne ne saurait réellement expliquer l’événement déclencheur, mais certains déclarent que le Comte Dostovine exubéré par une telle clairvoyance, aurait trompé le jugement de l’inquisiteur, et le précipitant à condamner une innocente… Fourvoyant ainsi l’honorable Friedrich Wilkenjorn à sa perte, et à sa démence…

Quoi qu’il en fut, par ressentiment, ou par effet de miroir, l’inquisiteur se lança dans une frénésie pyromane, ses anathèmes se démultiplièrent, des familles entières furent envoyées au crématoire, jusqu’au jour ou il incinéra la totalité d’une petite bourgade.

Ce fut l’inflammation de trop, le clergé hastane lui retira ses charges inquisitoriales, et en cela, attisa la démence incendiaire du sieur Friedrich Wilkenjorn.

Dans une nuit étouffante d’un été caniculaire, l’Inquisiteur Répudié s’enferma dans son donjon, et s’immola avec ses cinquante serviteurs et valets. Toute la bâtisse fut littéralement incinérée, seul os calcinés apportaient la preuve tangible que les lieux furent habités…

Au grand daim de tous, seul cinquante fragments de cadavres furent retrouvés, et bien sur aucun crâne de borgne…

Depuis on prétend que quelques nuits par siècles, un cavalier borgne armée d’un flambeau sillonne les landes brûlant tout sur son passage…. Avant de disparaître dans des hurlements de démences dans les profondeurs incandescentes de la nuit.

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:52

Plans Ethérés
Par le Vicomte des Cendres

« Miroirs véritables de notre présent, les Plans Ethérés tels des échos immuables de notre passé, frôlent notre plan matériel, le perturbant irrémédiablement, sans jamais toute fois s’y confondre. Ames Brisés, et Destins Funestes s’y jettent, et se perdent dans ces limbes l’Histoire… »

Introduction
Alors que les Arrière-Mondes (trois plans mondes cillias), et le Monde-de-l’Au-Delà (Qartagh) se composent d’une unique essence et structure, certains mondes sont protéiformes et s’organisent en une superposition ou un entrelacement de couches et strates diverses, tel est le cas de l’Outre-Monde (Onirisme) et de L’Avant-Monde (Teilia). Si l’Outre-Monde est de facto indescriptible, instable, fluctuant, et informel, de part le fait même qu’il se compose d’une multitude d’états de consciences, songes, mystères et Boites Noires… L’Avant-Monde quand a lui, parait être agencé de deux plans (peut être ou plus), relativement variables, et pouvant tantôt se croiser, tantôt s’effleurer subtilement. Ces plans, en l’état actuel des mes recherches peuvent être désignés sous les termes de « Plan Matériel » (c'est-à-dire l’ensemble des choses qui s’offrent à nos cinq premiers sens, donc composé de matière) et « Plans Ethérées » (tout les objets immatériels contenu entre la matière, mana, âmes, ectoplasmes, en d’autre termes tout dérivé de l’éther).

Synonymes et Corrélatifs
Les Plans Ethérés connaissent bien d’autres appellations, ainsi, par exemple, certains alchimistes utilisent le terme de « Méta-Plans » afin d’appuyer le fait que l’éther est une composante cachée entre les fibres de la matière. Ainsi, de nombreux apothicaires cherchent à en maîtriser les secrets afin de parvenir à la transmutation de la matière, et de créer un métal légendaire, qui ne pourrait être conçu qu’artificiellement : l’Intangiblium.

Quelques fois encore, dénommé « Plan des Ombres » puisque sous certains égards l’on peut considérer les plans éthérés comme étant les ombres du plan matériel. Ainsi, en filant cette métaphore : agissant tel un corps, correspondrait une ombre à chaque « éclairage » différent du plan matériel.

Certains théologiens et cosmologues considèrent que l’âme (depuis les Plans Ethérés) interagie avec son corps (plongé dans le plan matériel) à l’aide d’un fin et frêle fil, appelé Interstice. Selon ces même spécialistes, cette théorie expliquerait le fait qu’encore quelque temps après sa mort, une âme erre encore quelques instants dans un pan des Plans Ethérés. Ce-ci expliquerait donc, que lorsqu’une âme ne désire quitter l’Avant-Monde, elle tente de se réfugier dans les Plans Ethérés afin d’en suite prendre une emprise sur le Plan Matériel (via une forme spectrale, âme-en-peine, ou revenante) et d’en suite accomplir ses dessein (une tache qu’elle n’a pu accomplir de son vivant, vengeance, etc). Ces divers théoriciens préfèrent le terme « Plans Interstitiels » à « Plans Ethérés ».

Définition
Cependant, toutes les conceptions s’accordent pour convenir que les Plans Ethérés sont des dimensions parallèles coïncidant et coexistant avec le Plan Matériel. Elles s’avèrent être aussi des copies distordues du monde mortel, les landes des morts, où les esprits des trépassés errent quelques instants dans une existence reflétant leur précédente vie, avant de lentement se dissoudre vers le Monde-de-l’Au-Delà. Cependant, au grès de funestes et tragiques destins, certains ersatz de créatures puisent l’origine de leur existence nouvelle dans les limbes des Plans Ethérés, tels est le cas pour les Âmes-en-Peine, Esprit Vengeur, Gardien Séculaire et autres mort-vivants. En outre, ces non-morts peuvent soit être confiner aux Plans Ethéres, ou jouir d’une promiscuité de circonstance avec le Plan Matériel, et donc pouvoir interagir avec la matière. C’est pourquoi, bien souvent, les lieux hantés, ou chargés d’une lourde histoire voient souvent se diluer les frontières entre les plans de l’Avant-Monde.

Ainsi donc, cités, châteaux, routes, temples, cimetières, et autres constructions bâties par les mortels, existent dans les Plans Ethérés, en des lieux correspondant à leur place dans le Plan Matériel, mais en sont les vestiges et ruines distordues du présent et passé. En nécromancie, ce décalage, entre Ether et Matérialité se nomme : discrepance. Par exemple, l’échos Ethéré d’une cité marchande prospère dans la plan matériel pourrait être un charnier à cœur ouvert d’une ancestrale bataille, où encore une tour étincelante consacrée à Odeon s’avérait être la tour sinistre d’un valet de Dostovine. Bien souvent, de par leur essence poreuse les Plans Ethérés s’empreignent souvent les stigmates du passé, et préservent en leur sein toutes les aspérités et profondeurs de l’Histoire de Teilia :

« Qui arpente les Plans Ethérés, sillonne à livre ouvert dans annales de Teilia ».

Remarques
Certains Nécromanciens, Shamans, Spiritistes possèdent ce que l’on désigne, comme, la « Vision du Faucheur ». Il s’agit, en fait d’une vision double de la Matière et de l’Ether (et de ses Plans Ethérés). Cependant, en plus d’être une faculté très rare (sauf pour les Mortanyss), elle s’avère la plupart du temps incomplète, hormis les cillias, aucun créature quelqu’elle soit n’est parvenue à une intuition entière de l’Ether. Bien souvent, elle ne fait l’expérience de la « Vision du Faucheur » que par l’entremisse d’une vision très fou et imparfaite.

En de quelques lieux, sanctuaires, anciens champs de batailles et lors de la saison des Abysses l’exigu frontière entre les Plans Ethérés et Matériels s’amenuise, parfois jusqu’à ce que se délayer, et provoquer d’hallucinantes apparitions dans le Plan matériel : lieux hantés, pierres tombales, sang diaphane, cité luthyss, en sont l’expression typique. Ainsi, lors de la saison Abyssale, il n’est pas rare de voir surgir des éclaboussures sanglantes sur de verts pâturages, où d’entendre surgir de terre des pierres tombales d’inconnus. En outre, certains lieux malsains, à la nature inaltérable, et au passé tragiquement funeste, telle la Cité d’Ocre, la Nécropole Luthyss du Nord, et bien d’autres sanctuaires mortuaires, se montrent comme des espaces propices à la profusion de Luthyss.

Alors que le corps s'abandonne aux délices macabres de l'asphyxie, l'âme pourfendue dans son essence s'immisce entre les mondes, et acquière sa transcendance parmi les turpitudes des Plans Etherés.

Ainsi, de la chair et des os crucifiés aux deux piliers de mon excellence, n'en subsistera que cendres... Cendres qui fertiliseront la stérilité de mon tombeau...

Si toute fin à un début, je puis affirmer non sans une exaltation malsaine, que mes phalanges ébréchées effleurent déjà la fin du début !

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:56

Le Lobotomisateur

Déplié dans un local privatif du laboratoire de la Morte, et clairsemée d'un patchwork de fragments de parchemins collés, une peau tannée était annotée par une écriture noble et pourtant folle. A y prêter plus attention, il semblait vraisemblable qu'un seul et même auteur avait rédiger les parchemins et notes : les uns paraissaient ternis par le temps, et les autres au contraire, des sillons d'encre toute fraîche. Des traces de colles ou de noeud de couture sur la peau animale, laissaient présager que certaines notes furent décrochées.

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[...] Arpenter les débris agonisant dans l'éternité, et sourire aux bruissements des supplices d'outre tombe... Epousseter la cendre d'épitaphes sombre de suie, et s'en faire un far aux accents macabres... Fracasser les scellés funéraires, et en collectionner les fragments.... Saigner la terre qui couvre les lèvres des défunts, et désinhiber les langues mortes... Une éternité d'exhumation de sanctuaires, pour un fossoyeur aux vices profanatoires. Ainsi, l'extase funèbre s'avère souvent troublant de quiète excitation, surtout lorsqu'il s'agit d'extruder ses propres secrets des entrailles puantes de son propre passé. Il y a toujours une exaltation obscène à violer les secrets de sa propre tombe encore parfaitement érigée, et d'en faire jaillir une liqueur suave à l'esprit. Le goût fané de sa propre semence intellectuelle est toujours délectable, car elle a comme un relent qui rappel sa propre vie de mortelle. De ce fait, en tache éparses, et qui me collent encore à mes fantasmes, il m'amuse d'en colmater les traces et d'en concrétiser la teneur. [...]

Introduction

La création que mon esprit se donna de concevoir se présenterait sous la forme d’une machine complexe, se présentant grosso modo sous la forme d’un cerveau baignant dans un liquide préservant (ayant la propriété d’annihiler tout processus de décomposition). L’ensemble étant contenu dans un épais bocal en verre, le tout serti de métal forgé (garantissant ainsi l’herméticité de la structure). L’utilisation d’un cerveau plutôt qu’une autre forme de réceptacle à non vie aura pour avantage de maximiser la puissance de corruption et de lobotomisation d’un tierce esprit. En effet, la possession d’un cerveau puissant par une âme supérieur à pour conséquence de démultiplier l’efficacités psychique.
Cependant, malgré son manque de mobilité, la créature bénéficiera de redoutables pouvoirs psychiques sur les mortels (Télépathie, possession temporaire, aliénation d’Ame en font parti). [...]

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[...] Cher moi même le Vicomte des Cendres, songez au natron comme"liquide préservant (ayant la propriété d’annihiler tout processus de décomposition)". Meilleurs breuvage à faire boire au chairs morte, non décomposition garantie ! N'oubliez pas de faire appel à un brillant forgeron pour l'armature, l'Abyssum semble tout indiquée ! Le cerveau quand à lui, arrachez le du crâne d'un conjurateur : après tout entre les âmes de la vermine et des démons, il n'y a pas grande différence. Aussi, songez à un lieu discret pour cacher votre création aux yeux de tous...

Et appelez votre création le "lobotomisateur".[...]

[...] Conception

Le liquide préservant n’ayant que pour rôle de mettre un terme aux assauts entropiques du temps, il ne permettrait una d’animer la cerveau. C’est pourquoi, de puissants flux nécromantiques se verront additionnés aux agents conservateurs, par l’entremisse d’un rituel d’absorptions d’énergies spirituelles de tierces créature (il est a noté, que celles-ci ne survivrons probablement una au rituel).

Le procédé d’extraction d’un cerveau quand à lui, requière d’imposantes contraintes pour être efficace. En effet, il faut d’une part, un cerveau d’une importante capacité, afin de supporter les flux nécro-psychiques qui le traverseront. D’autre part, lors de son prélèvement sur une créature expressément choisie, il sera nécessaire qu’un arrêt des fonctions vitales particulier soit effectué. Enfin, l’extraction en elle-même nécessite laboratoire de haute qualité.

Enfin, il conviendrait de choisir l’âme la plus propice à une telle création, qui soit loyale à Kalos et possédant une vacuité suffisante pour ne una sombrer dans la folie.

Azyllian'Aeva

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Vicomte ! Remémorez vous ce que vous vous êtes écrit ici ! Pensez à ouvrir un Troisième Oeil au mortels que vous avez élus, toutes les âmes sont fermées d'esprit, ouvrez leur crâne pour ordonner à leur conscience (bien souvent la seule ouverture auditive ne suffit nog)!

Troisième Oeil

Afin de rendre disponible les cerveaux de mortels, il convient de les percer et d'y insérer un petit bijoux sur le front. Chose qui permettra aux ondes psychiques émise par le "Lobotomisateur" d'attendre et contrôler les pensées des créatures vivantes. La mise en place du "Troisième Oeil" étant une performance complexe (les cerveaux vifs supportent difficilement d'être perforé par un éclat de Nox), il est fort probable que quatre mortels sur cinq succombent à l'opération.

**Cendres, vampire** Ven 14 Oct - 21:58

Le Sacre du Masque Blême
Errance et Démence du Vicomte des Cendres

A la lueur des candélabres, car en la Nécropole le nuage de Cendres plonge la Cité des Morts dans une Nuit Éternelle, un esprit inspiré s'exprimait :

Etrange créature vidée de toute chaleur vitale, elle qui erre dans ces landes alors que son corps est promis au repos des morts. Sa chair putride parvient à peine à soulever ses visières liquéfiées, ses os fissurés croulent sous le poids de son existence moribonde. Son pas traînant, ses genoux qui raclent le sol la désigne davantage comme un rampant que comme un bipède. Elle qui s’anime d’une vie macabre alors que son faciès d’outre tome hurle la mort.

Cauchemardesque personnage, s’est-il miré la face au détour d’un court d’eau éclairé par le clair de lune ? A-t-il ne serait ce que songé à toute la profondeur de sa paradoxale condition ? Sait-il qu’il est aussi bien nog-vivant que nog mort-mort ? Souffre-t-il de cette double contrainte existentiel ?

Aberrante abomination, par action ou par omission elle se ment effrontément, biaise le dilemme mort et vie qui lui fait sans cesse face,et s’autoproclame orgueilleusement seulement-morte. Perfide, elle ne se contente non seulement de voler ce titre aux réellement-morts, mais aussi de s’exprimer en leur non. Pleine de rancœur, elle cache son manque de discernement en une haine irrationnel pour tout-ce-qui-vie, prétextant que ce-qui-est-mort prévaut sur ce-qui-vie, lorsque cela n’est pas tout-ce-qui-vie ne vaut rien (en omettant bien entendu qu’elle même est aussi vivante que morte).

Inconscient esprit, il n’y a de plus grande sagesse que d’accepter sa double essence. Lorsqu’il se sentira un Mort-Vivant aussi vivant que mort, une chape d’une obscure clarté viendra élever son esprit à des hauteurs spirituels jamais espérées. Il se considérera comme le gardien ancestrale de la poreuse frontière entre vivants et morts, sa sagacité lui enseignera de contempler les morts comme des vivants en puissances, et les vivants comme des prochains morts. Orné du double de masque de la vie et de la mort, le mort-vivant éprouvera de toute son âme le Sacre du Masque Blême...

Cendres,
Mort-vivant nog-vivant et nog-mort de son état.

Membre du Culte évincé,
Nouvelle âme offerte à la Vacuité de l'Éternité

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